
Démocratie. Les urnes ou la rue ?
Les français dignes héritiers de la révolution de 89 ont l’amour de la démocratie chevillée au corps. Le pouvoir du peuple par le peuple est unanimement plébiscité par les tenants de l’abolition des privilèges. Les avantages exorbitants dont se repaissaient les aristocrates furent confisqués, pour être transférés à la bourgeoisie spoliant ainsi le petit peuple, force vive de la révolution. Aujourd’hui la nouvelle classe sociale au pouvoir peut reprendre ces privilèges toute honte bue. Mais confronté a une colère légitime du petit peuple, ces nouveaux privilégiés tentent des manœuvres de diversion. Ainsi la proposition d’instaurer une retraite universelle, doit si elle est appliqué stricto sensu ôter aux parlementaires tous les avantages iniques dont ils sont pourvus. A moins que! Auront-ils l’audace de se dérober ? Probablement, ces gens de petite vertu sont sans vergogne. Les émoluments juteux des parlementaires comparés aux retraites misérables de certains défavorisés sont facteurs d’une colère entièrement justifiée.
Pour autant est-il admissible que la rue encadrée par des syndicats dument subventionnés par l’état, donc par les contribuables dicte sa loi aux parlementaires élus par une majorité. Si la violence d’un petit nombre permet d’annuler des décisions prises par des gouvernements. Peut-on se considérer encore en démocratie ? La loi du plus fort est synonyme de dictature.
Le rôle des syndicats est-il clair ?
Pourquoi la CGT pour ne pas la nommer est systématiquement réfractaire a toutes propositions ? Son pouvoir de nuisance naguère utilisé pour paralyser la France, avec l’effet d’affaiblir le pays au profit du parti communiste lui même inféodé a l’union soviétique n’a plus lieu d’être.
Une simple question. Pourquoi l’état subventionne t‑il la CGT à hauteur de 19 millions d’euros, alors que cette centrale s’applique à mettre en difficulté ce généreux donateur ? L’opposition parlementaire devrait suffire à assurer un garde fou à une dérive assumée par une majorité.
Il est des mystères parfois que l’on doit garder en l’état au risque d’être pris d’une nausée incoercible à la vue des malversations des minables portés au pouvoir. L’avenir est possiblement incertain pour