
Peut-on produire français ?
Voilà bien un combat d’arrière garde ! Cette sentence que d’innombrables défenseurs de l’Europe supra nationale se feront le plaisir de proférer avec une lippe dédaigneuse, sonnera le glas de vaines espérances. Arguant que le mondialisme nous avait libéré de l’ archaïsme de privilégier l’emploi de nos nationaux. De considérer nos 6 millions de chômeurs comme un dégât co-latéral ne gêne pas outre mesure nos dirigeants qui sont soit de piètres économistes soit de fieffés menteurs, l’un n’excluant pas l’autre.
Peut-on espérer retrouver un jour notre libre arbitre ? Estimer que consommer des produits issus de notre territoire devrait être une vue de l’économie partagée par tout un chacun.
D’estimables sondages, si on ne remet pas en causes leurs impartialités, démontrent chiffres à l’appui que 70% de français annoncent leur intention de consommer français. Le même sondage met en évidence que seuls 10¨% mettent en pratique ce postulat. Le prix excessif des biens de consommation sont sans conteste un frein aux velléités franchouillardes.
Comment retrouver le plein emploi en reconstruisant notre tissu économique ? Reconquérir notre marché intérieur n’est pas forcément utopique. Cela devrait être une préoccupation majeure de nos élus. Mais hélas il faudrait pour arriver à nos fins bousculer nombres d’institutions abritant les innombrables parasites gavés de privilèges qui mendient nos suffrages. Les embûches et les entraves parsemant le parcours de tout entrepreneur freinent les pauvres fous désireux de remettre les pendules à l’heure. La gabegie financière due à la générosité de nos édiles envers tout ce qui n’est pas français participe grandement à l’échec de notre économie.
Probablement le désir de voir se reconstituer le savoir faire français n’est qu’un délire de vieux réactionnaire rétif à la marche en avant de l’Europe dispensatrice de bienfaits. Ce conglomérat de pays n’ayant en commun que l’attrait du profit n’est que le marchepied de la gouvernance mondiale.
Or celle-ci nie son existence. Mais il est bien connu que la force du diable est de faire croire qu’il n’existe pas.