
Coronavirus. Advienne que pourra.
Ce sujet occupe une place prépondérante dans l’esprit des français. De fait il devenait impossible de faire l’impasse. Il n’aurait pas été sérieux d’évoquer le cannibalisme en usage chez les Quetchas préhispaniques alors que notre quotidien est bouleversé par une pandémie qui s’installe à nos portes.
De retour d’un séjour au Portugal et retrouvant la terre de mes ancêtres, me voici d’attaque pour reprendre mes diatribes contre les forces du mal. Etant membre à part entière de la plèbe je suis dans l’obligation de distiller mes critiques envers la classe dirigeante. Or quelle merveilleuse occasion que cette pandémie qui par sa complexité nous offre sur un plateau de multiples raisons de s’exaspérer. Nos élites d’un naturel prudent ont progressivement avancé des arguments de complaisance. A voir nos ministres impavides face au danger qui se profilait, nombre de nos concitoyens ont adopté une position désinvolte correspondant au caractère frondeur des Français. Ceux-ci n’ont plus peur que le ciel ne leur tombe sur la tête, non la peur contemporaine est essentiellement la perte du pouvoir d’achat.
Les critiques que nous sommes en droit d’adresser à nos élites sont certes nombreuses, mais certaines sont récurrentes. Devant le péril du covi19 nous aurions souhaité avoir un gouvernement solide face à la bourrasque. Malheureusement englué dans de funestes habitudes, mensonges et dissimulations, chaque responsable maquille la vérité et accouche de mesures qui ne sont comme à l’ordinaire des demi-mesures.
Confiner la population serait une bonne stratégie si de multiples dérogations ne venait pas l’affaiblir. Une simple feuille de papier nous autorisant à sortir de notre domicile pour des raisons domestiques annihile les effets salvateurs d’un confinement. Des esprits chagrins objecterons que le confinement des migrants vivant sous tente va soulever des difficultés insoupçonnées. Par ailleurs comment allons nous garder inviolées nos frontières lorsqu’un bateau chargé jusqu’à la gueule de migrants décharnés voudra s’échouer sur nos plages ? Beaucoup d’incertitudes quant à notre avenir. Celui-ci semble promis à se dérouler sous l’égide de gouvernements totalitaires arguant comme alibi, notre survie. En attendant la suite logique. Une gouvernance mondiale. Advienne que pourra.
Bien Gilles, une réaction dénuée de bon sens.
Semper fidelis