Il est des coups de pieds aux culs qui se perdent.
La crise du coronavirus a ceci de positif qu’elle met en évidence l’incurie gouvernementale. L’absence de masques de protection, de liquide hydroalcoolique, maintenant la pénurie probable de médicaments utiles aux services de réanimations révèle de jour en jour l’imposture. A l’imprévoyance de nos dirigeants vient s’ajouter les divers mensonges proférés par les personnes en charge de notre santé : ministres, médecins aidés en cela par une presse plus soucieuse du buzz que de la vérité.
Les débats houleux concernant le bien fondé de l’efficacité de la chloroquine viennent s’ajouter à la confusion. Cette pandémie est très grave, des gens meurent tous les jours. Il est criminel de reporter aux calendes grecques l’utilisation d’un médicament capable semble t‑il de sauver des vies. Lorsque un nageur se noie et sollicite de l’aide, peu importe que la bouée ne soit pas aux normes et que la date de péremption soit dépassée. Il n’est pas idiot de supposer que seuls des intérêts financiers préoccupent les décideurs. Il se peut que les prébendes distribués par les labos pharmaceutiques soient pour beaucoup dans le refus d’un médicament qui rapporte peu car d’un coût modéré. La presse qui fait ses choux gras de cette épidémie n’est pas exempte de reproches.
C’est le bal des faux-culs. D’innombrables débats, toutes chaines télés confondues, laissent entrevoir un désastre sanitaire que chacun à sa façon impute à ses adversaires politiques, c’est à dire aux autres.
Des animateurs télé sont confondants de soumission à la bien-pensance. Pascal Prau, pour ne pas le nommer, joue les candides à longueur d’émissions, il ne prend jamais parti, il se définit comme béotien. Mais quand il pose une question sur la destination de cet argent qui manque aux institutions sanitaires, le masque tombe. Sa naïveté apparente n’est que roublardise. Il sait à l’instar de tout journaliste qui connait son métier où disparait ce pognon de dingue. Dixit notre président.
Faut-il apprendre à tous les ignorants les milliards dépensés dans les quartiers sensibles ? Faut-il dénoncer les 250 000 associations dévoreuses de subventions ? N’oublions pas les organisations syndicales et la presse qui s’engraissent sur le dos des contribuables. Ceux-ci connaissent-ils l’existence de l’AFD, maintenant APD qui dépense 14 milliards pour aider les pays émergents. Pour rappel les deux millions et demi de cartes vitales en surnombre. Je n’ose évoquer le coût pharamineux du social, des centenaires vivant en Algérie qui semblent éternels, des individus polygames qui sans travailler engrangent des sommes considérables et envoient de l’argent au bled pour favoriser le regroupement familial.
OUI décidément, il est des coups de pieds aux culs qui se perdent. Mais les marionnettes qui s’agitent ne perdent rien pour attendre.