Macron. Clown blanc ou auguste ?

Macron.  Clown blanc ou auguste ?

Macron. Clown blanc ou auguste ?

Le covid-19 occupe une place prépondérante dans nos préoc­cu­pa­tions. Endoc­trinés par des médias qui nous inon­dent d’in­for­ma­tions alar­mantes car con­tra­dic­toires, mal doc­u­men­tées, por­teuses d’e­spoirs ou annon­ci­atri­ces de tragédies. Nous ne savons plus à quel saint se vouer. De sur­croit les avis diver­gent au sein de la com­mu­nauté sci­en­tifique, les affidés des labos phar­ma­ceu­tiques joutent avec des prophètes isolés van­tant leurs méth­odes infail­li­bles. Les pou­voirs publics affichent sans grande sur­prise leur inca­pac­ité à maîtris­er la crise san­i­taire : absence de masques de pro­tec­tion, expli­ca­tions fan­tai­sistes sur leur util­ité, absence de gel hydraulique et ceci sur une longue péri­ode. N’ex­onérons pas trop vite nos conci­toyens de toutes respon­s­abil­ités, ils hési­tent entre une peur légitime et une hau­taine indif­férence. Covid-19 tu n’auras pas ma peur !
Un obser­va­teur étranger doit nous con­sid­ér­er avec com­miséra­tion et décréter que décidé­ment les français sont des grandes gueules inca­pables d’of­frir à leurs colères un résul­tat tan­gi­ble. Heureuse­ment au sein de ce maël­strom d’in­for­ma­tions émerge une fig­ure tutélaire. Notre chef de l’é­tat, moitié clown blanc moitié auguste a encore fait des siennes. Péro­rant à la télé, arbo­rant une pose hiéra­tique il nous a imposé le 13 Avril un pen­sum dont il a le secret. D’une voix mono­corde qui se veut lénifi­ante, il débite des mots creux, expose des lieux com­muns, enfonce des portes ouvertes et décou­vre l’eau chaude. Sa voix geignarde et sa mine désolée cache une joie mal­saine. On perçoit sous le fard la jubi­la­tion qu’il ressent comme récom­pense des humil­i­a­tions et ava­nies qu’il a subi ces derniers mois. De nous voir à sa mer­ci est une jouis­sance inespérée. Au revoir les gilets jaunes, adieu les syn­di­cal­istes, à bien­tôt tous les moqueurs de son cou­ple improb­a­ble, tchao les empêcheurs de tourn­er en rond, has­ta la vista les man­i­fes­tants anti réforme des retraites…
Tout n’est pas som­bre dans ce tableau, il existe des moments de franche rigo­lade. Peu de com­men­ta­teurs ont mis en avant le comique d’une sit­u­a­tion rare. Qui a inven­té la déro­ga­tion de cir­culer ? Notre clown blanc ou une tête d’œuf issu de l’E­NA ? Pour nous extir­p­er de nos domi­ciles nous nous munis­sons d’une déro­ga­tion écrite par nos soins. C’est-a-dire que nous nous autorisons à déroger au con­fine­ment, mais par écrit car notre parole n’est sans doute pas crédi­ble. Etrange non ? Et ceci à l’ap­pré­ci­a­tion des pan­dores. Ont-ils eux-mêmes une déro­ga­tion et qui est man­daté pour les con­trôler ? Nous avons des comiques qui s’ignorent. 

Category : Actualités , Réflexion

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