
Réflexions désabusées d’un vieil atrabilaire.
Dans cette période morose d’un confinement obligatoire concocté par des gouvernants soucieux de notre bien être, ne pourrait-on pas en retirer un bénéfice.
Ces heures passées à fixer une pendule égrenant des minutes qui valent des heures, pourraient être mieux utilisées. Transformer cette lenteur qui siérait à un discours de Salomon, fervent disciple de Thanatos en instant ludique et rafraichissant est possible.
Pourquoi ne pas raviver le souvenir des hommes et des femmes qui ont façonnés par leurs actes et leurs pensées les jeunes gens que nous étions.
Aujourd’hui il est de bon ton d’encenser des amuseurs publics. Par là j’entends sportifs et autres fantoches qui entretiennent une notoriété basée uniquement sur des valeurs semblables à celles qui prévalaient dans les jeux du cirque à l’époque romaine. Panem et circenses.
D’années en années les personnalités préférées des français se succèdent sans grande surprise. Goldmann résident anglais. Omar Sy résident aux states. Yannick Noha vieux tennisman reconverti en chanteur africain, résident aux USA ou en Suisse. Killian M’bappé footeux qui ne gagne que deux millions d’euros mensuel. Tous ces apatrides participent à une mystification utile à la décérébration des masses. Quelles valeurs transmettent ces guignols hormis celles qui portent au pinacle l’argent roi.
Où est l’altruisme, le partage, le don de soi, l’amour de sa patrie, le respect de la parole donnée, la conservation de la famille traditionnelle hommes femmes enfants, l’honnêteté, le gout du risque.
Enfant j’enviais la vie de personnages porteurs de hautes valeurs morales. Des individus qui avaient mis leurs ambitions, leurs rêves, leurs libertés et leurs vies au service d’une cause qui magnifiaient leurs pays. Je fus bercé par les récits mettant en scène des héros portant haut le gout de l’aventure. Du Guesclin, Mermoz, Douglas Bader, Jeanne d’Arc, Fonck, Closterman, Ungern von Stenberg, Paul-émile Victor, René Caillé, Château-Jobert. Des écrivains qui ont enchanté ma jeunesse me viennent à l’esprit : Serge Dalens avec ses histoires sur le scoutisme, Alexandre Dumas, Walter scott, Einrich Remarque, Roger Vercel, Jules Verne, Joseph Peyré, Larteguy, Monfreid, Frison Roche, Jacques Perret, Guareschi, Jaroslav Hasek, Gabriel Chevallier, Alexis Carrel, Malraux. Pour conclure cette énumération non exhaustive, force est de constater qu’à une époque encore récente la jeunesse était accoutumé à respecter des valeurs ancestrales. Aujourd’hui en lieu et place, des saltimbanques professent que le bien et le mal sont interchangeables et les valeurs du passé sont devenues obsolètes. Ringards sont les défenseurs de la vérité car bientôt minoritaires.