Nous vivons une époque for­mi­da­ble, il est dom­mage que bien peu d’en­tre nous appré­cient cet instant à sa juste valeur. En effet, une caté­gorie de français vient d’échap­per à un funeste des­tin, ils furent frôlés par le vent du boulet sans en être con­scients. Mon­sieur Macron d’or­di­naire plus réac­t­if n’a pas saisi l’op­por­tu­nité de se débar­rass­er de ces salop­i­auds qui se gob­er­gent aux frais de la princesse.

Je par­le bien enten­du de ces prof­i­teurs que sont les retraités. Ces gens là sont impro­duc­tifs, nuis­i­bles à la société. Ils cumu­lent des pat­ri­moines con­séquents. Ils con­fisquent à leurs prof­its tous les hon­neurs et ont l’in­con­ve­nance d’en­com­br­er les hôpi­taux. Dévoreurs de cachets en tout genre, ils coû­tent un pognon de dingue à la collectivité.

Mal­adroite­ment ils argu­mentent pour leurs défens­es qu’ils furent des tra­vailleurs exem­plaires toute leur exis­tence, qu’ils ont cotisé au-delà du raisonnable, que leurs dépens­es sont loin d’être nég­lige­ables… Grâce à eux, le secteur du camp­ing-car et des croisières se porte comme un charme. Certes ils thésaurisent plus que la moyenne, mais c’est en prévi­sion du moment où oblig­és de vivre en EPADH, le mon­tant de leurs pen­sions sera insuff­isant pour hon­or­er la facture.

Si Macron était aus­si retors et machi­avélique, défauts que bon nom­bre de citoyens lui prête, il aurait our­di une machi­na­tion qui telle une mar­tin­gale aurait assuré la gagne. Si l’on con­sid­ère qu’At­tali voy­ait juste et que l’on devait piquer les vieux. Le satrape qui nous gou­verne aurait dû laiss­er libre cours à la diva­ga­tion du covid 19. Celui-ci aurait con­t­a­m­iné l’ensem­ble du pays. La mal­adie à 95% bénigne, n’au­rait aucune con­séquence pour la jeunesse.

Par con­tre et c’est là que l’on décou­vre la manœu­vre géniale. La pop­u­la­tion âgée atteinte de comor­bid­ité n’au­rait offert à la mal­adie qu’une résis­tance de principe et hop passez mus­cade, le tour est joué. La majeure par­tie des vieux était éradiquée et pour les récal­ci­trants un peu de Ritro­vil et adieu les affres de la vieil­lesse. Coup de pok­er ou coup de Jarnac de Macron, il don­nait l’op­por­tu­nité à la jeunesse de dilapi­der les économies des vieux relançant ain­si l’é­conomie chance­lante et se fri­sait la mous­tache avec le pactole représen­té par l’ar­gent ain­si économisé.

Mais du Capi­tole la roche tarpéi­enne n’est pas loin. Sou­venons-nous qu’un jeune igno­rant est un vieux en devenir.