
Une guerre raciale est-elle inévitable ?
La question mérite d’être posée. Les événements susceptibles d’allumer une confrontation entre citoyens d’origines diverses se multiplient à une cadence exponentielle. Il n’est pas de jours où des revendications à connotation raciale ne s’exposent sur la scène publique. Le moindre incident mettant en cause la police et une jeunesse délinquante issue des quartiers que d’aucuns appellent difficiles est exploité et amplifié pour le plus grand bonheur des mouvements anti racistes.
Une population dont le nombre sans cesse augmenté s’autorise à défier l’autorité de l’état. Ce rapport de force a pour but d’imposer un mode de vie contraire à nos mœurs. Pour être plus clair. Une population noire musulmane et d’origine africaine cherche à prendre le pas sur une population autochtone blanche.
L’arme fatale utilisée par ces contestataires est le reproche fallacieux de la traite négrière. Nous devrions nous excuser pour les méfaits supposés de nos ancêtres, faire amende honorable, nous couvrir la tête de cendres et subir un juste châtiment.
Remettons les pendules à l’heure. Comment des citoyens français d’origine africaine pourraient-ils s’autoproclamés descendants d’esclaves opprimés par des blancs si l’on considère que la traite était essentiellement à destination du continent américain. Conclusion. Ces vindicatifs demandeurs de pardon n’ont jamais eut d’ancêtres soumis à l’esclavage. A moins que, attrapés par la traite africaine, ils furent vendus par des noirs à des arabes, et ce durant treize siècles. Des notables noirs exploitant des esclaves noirs était encore la norme il y a peu.
Si nos ancêtres ont commis parfois des actes que la morale réprouve, nous n’en sommes en rien responsable. Allons nous demander réparation aux italiens pour les dommages subis durant l’occupation romaine ? Allons nous attaquer en justice la Mongolie suite aux exactions d’Attila ? Et que dire des sarrasins qui ravagèrent la Provence durant trois siècles. Aujourd’hui on déboulonne les statues, on s’agenouille devant nos futurs maîtres en marmonnant notre acte de contrition. Quant sera t‑il demain ? Allons nous connaître le même sort que celui subit par les blancs de Kolwesi ? Si notre histoire incommode ces revanchards, je les invite à rejoindre leurs pays d’origine où ils pourront y vivre à leur guise et éventuellement s’auto flageller.