
Pourquoi devrions nous voter ?
Mais pour assumer votre devoir de citoyen monsieur. Si vous ne votez pas, ne venez pas vous plaindre, pensez aux hommes qui sont morts pour obtenir ce droit. Voilà le reproche mille fois entendu que l’on récolte lorsque l’on a l’impudence de prôner l’abstention. On pourra toujours rétorquer que des élections existaient déjà au moyen-âge, mais l’argument aux yeux des puristes n’a que peu de poids. Les citoyens lambdas sont persuadés que le fait de se rendre aux urnes à intervalles réguliers est le garant de notre démocratie. Un observateur attentif, affligé d’un âge avancé a des raisons de mettre en doute ce postulat. En effet notre démocratie part en lambeaux. Tout au plus cela reste un simulacre de représentation du peuple. Gardons à l’esprit que la démocratie est une forme de gouvernement dans lequel la souveraineté appartient au peuple.
Une telle déclaration prête à sourire, car la volonté du peuple est bafouée depuis toujours. Nous n’avons en notre possession aucun contre-pouvoir. Nos élections ne sont qu’un leurre de la même eau que naguère les élections misent en place par le régime soviétique. Il n’est de voir dans nos candidats aux nombreuses élections qui nous sont proposées le manque de diversités politiques réelles. Droite et gauche s’affrontent ne laissant que portion congrue à des candidats marginaux.
En réalité cette dualité est factice. Si les idées professées par ces partis semblent antagonistes et incompatibles, la réalité est tout autre. Depuis soixante ans malgré les alternances politiques, rien n’y fait, l’orientation de nos élus n’a pas varié d’un iota. De faire un bilan non exhaustif est fort instructif. Grâce à nos gouvernements successifs nous avons perdu notre industrie, nos avons délocalisé à outrance offrant à nos concurrents la possibilité de tailler des croupières à notre économie, laissant ainsi sur le carreau un nombre non négligeable de chômeurs. Nous perdons un savoir-faire dans des secteurs d’activités des plus variés. Nous avons perdu la maîtrise de notre souveraineté au profit de l’oligarchie bruxelloise, car l’Europe dicte sa loi. Nous avons perdu notre monnaie, nos frontières et notre armée achète son armement et ses munitions à des pays étrangers. Nous assistons à la déferlante d’une immigration qu’aucune frontière ne vient stopper. Une religion importée d’Arabie impose sa loi dans les cités où les forces de l’ordre et les pompiers ne sont pas les bienvenus. Nos église brûlent et des passants sont poignardés, nos familles traditionnelles sont moquées alors que l’idéologie LGBT triomphe. Notre religion est moquée par des publications qui se piquent de pratiquer l’humour, mais se gardent bien de taquiner l’islam. Nous avons six millions de chômeurs mais nos maraîchers doivent faire appel à des travailleurs étrangers. Dans nos hôpitaux nombre de praticiens et de chefs de service ont des patronymes fleurant bon l’islam. Cette percée ne s’arrête pas là. De plus en plus de mairies sont conquises par des doubles nationaux et je ne parle pas des journalistes issus de cette diversité.
Notre liberté de parole est mise à mal, fliquée par des lois scélérates, elle est muselée. La disparition de l’argent liquide se profile à l’horizon et le puçage généralisé nous guette. Le salaire universel ne saurait tarder. Tous ces menus tracas sont le résultat d’une politique commune à nos élus de droite comme de gauche. Ils ont tous participé activement à la déprédation des mœurs pour nous laisser à la merci des tentacules de la gouvernance mondialiste. Et vous voudriez que j’aille voter. Non merci je n’ai pas vocation à adopter les mœurs qui prévalaient à Sodome.