Saperlipopette, la France est-elle devenue le 51 ième état américain ?

Saperlipopette, la France est-elle devenue le 51 ième état américain ?

Saperlipopette, la France est-elle devenue le 51 ième état américain ?

A con­stater l’ef­fer­ves­cence des médias et l’en­goue­ment des français pour les élec­tions améri­caines, nous sommes en droit de pos­er la question.
L’améri­can way of life sem­ble fascin­er bon nom­bre de français, aus­si éprou­vent ils un attrait irré­sistible pour les élec­tions prési­den­tielles améri­caines. Il est vrai que celles-ci pos­sè­dent tous les atouts qui font le suc­cès des feuil­letons US : sus­pens, drama­ti­sa­tion, coups de théâtre. Manque les jeunes pre­miers. Les deux pre­miers rôles sont tenus par deux sep­tu­agé­naires encore vigoureux, enfin d’ap­parence. Si les français ont les yeux de Chimène pour le cacochyme Biden, cela reste un mys­tère car ce politi­cien pro­fes­sion­nel à demi sénile qui ajoute bourde sur bourde devrait être à la retraite depuis longtemps.
Le camp démoc­rate a pour­tant misé sur lui, avec peut être l’ar­rière pen­sée de laiss­er en embus­cade sa co-lis­tière Kamala Har­ris. Femme et métis toutes qual­ités idoines pour pal­li­er à la tou­jours pos­si­ble défail­lance de Biden. Mal­adie ou tout autre avatar de la vie peut s’envisager.
Le sec­ond can­di­dat hon­ni de la presse française, le pétu­lant Trump, con­cen­tre sur lui toutes les attaques des jour­naleux. Il est vrai qu’il prête le flanc aux esto­cades tant sa per­son­nal­ité est cli­vante. Ses van­tardis­es, ses rodomon­tades, son assur­ance et sa morgue de mil­liar­daire, sans oubli­er sa propen­sion à réalis­er ses promess­es de cam­pagne élec­torale font de lui l’épou­van­tail que l’on adore moquer.
Mais tout cela n’est que billevesée, Trump ou Biden ce n’est que bon­net blanc et blanc bon­net. En effet la poli­tique améri­caine a tou­jours eu pour but ultime de sauve­g­arder ses pro­pres intérêts et ce au détri­ment des autres nations, ce qui en soi est fort louable. De fait notre vieux pays a sou­vent été en butte aux agisse­ments souter­rains des yan­kees. D’al­liés à adver­saires il n’y a sou­vent qu’un pas. De l’aide poli­tique apportée au FLN à l’oukase for­mulée à notre encon­tre lors du coup de Suez en 1956, il serait trop long pour expos­er de manière exhaus­tive toutes les chausse-trapes que nous ont ten­du les descen­dants de Washington.
Nous gar­dons à l’e­sprit l’aide apportée par les états unis lors du con­flit qui nous oppo­sait aux forces de l’axe en 39–45. Néan­moins cette aide n’é­tait pas entière­ment dés­in­téressée. La livrai­son de matériel mil­i­taire était con­di­tion­née par la for­mule : “cash and car­ry”. En effet la sec­onde guerre mon­di­ale fut un for­mi­da­ble catal­y­seur pour dévelop­per l’é­conomie améri­caine. Char­ité bien ordon­née com­mence par soi même.
Voila une belle déc­la­ra­tion que nous devri­ons rap­pel­er à nos dirigeants.
En con­clu­sion, les français qui sont en pamoi­son devant le numéro de Guig­nol et de Niafron devraient garder à l’e­sprit que ces duet­tistes sont au ser­vice de l’oli­garchie mon­di­al­iste “qui nous veut du bien”. (pas Guig­nol et Niafron )
Ils repren­nent à leur compte une for­mule qui a fait ses preuves. Bad cop and good cop. 

Category : Actualités

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