Cette con­stante rythme notre quo­ti­di­en. Il n’est pas de jours apaisés, la vio­lence pos­sède de nom­breux vis­ages et impose sa loi. Elle ne se dis­simule nulle­ment, elle est vio­lence des ban­lieues, vio­lence dans les trans­ports publics, vio­lence des man­i­fes­tants, vio­lence des forces de l’or­dre, vio­lence aux urgences, dans les écoles, les col­lèges, dans la rue, dans les quartiers, dans les cités, vio­lence envers les femmes. Incendies des églis­es, pro­fa­na­tion des cimetières, sans oubli­er une vio­lence majeure, celle des inté­gristes musul­mans cause de nom­breux morts. Cela va t‑il cess­er ou au con­traire s’am­pli­fi­er ? Nul ne le sait. Néan­moins de con­stater le…

On est en droit de penser que Al Bagh­da­di a ressen­ti une énorme frus­tra­tion lorsqu’il s’est éva­poré dans le néant. Mais où sont les 70 vierges promis­es ? Com­ment le coran m’a racon­té des fadais­es ? Je ne con­naitrais pas la félic­ité ? Je ne suis pas au par­adis ? Non je suis en enfer. Pour­tant j’ai suivi scrupuleuse­ment les direc­tives du coran. J’ai mas­sacré les mécréants. J’ai tranché les têtes des incroy­ants. J’ai vio­lé les yézidis. J’ai instau­ré la charia qui ordonne la vie de tous les jours. J’ai restau­ré le cal­i­fat. J’ai envoyé des émis­saires en Occi­dent pour…

Voici 37 ans, le 23 Octo­bre 1983. A Bey­routh au Liban. Cinquante huit de nos cama­rades per­daient la vie dans l’ef­fon­drement de l’im­meu­ble le Drakkar causé par un atten­tat. Ces jeunes paras forces vives de la nation issus de toutes les régions du pays étaient à l’aube de leurs vies. Ils furent sac­ri­fiés par le fait d’une poli­tique nébuleuse dans un moyen ori­ent com­pliqué par un gou­ver­nant se prenant pour Machi­av­el. Sont-ils morts pour rien ? prob­a­ble­ment. Qui sont les com­man­di­taires? Mais ont-ils été vengés?

Par­ti­sans et détracteurs débat­tent depuis des lus­tres sans trou­ver un ter­rain d’en­tente. Pour cer­tains le port du voile n’est qu’un ajout ves­ti­men­taire sans con­no­ta­tions par­ti­c­ulières. Pour d’autres c’est un signe poli­tique qui vise à saper les défens­es de la société. Pour cer­tains porter le voile est un choix libre­ment assumé. Pour d’autres il s’ag­it d’une coerci­tion appliquée aux femmes soumis­es à un dik­tat religieux. Des indi­vidus per­suadés que l’is­lam est com­pat­i­ble avec une démoc­ra­tie s’ob­sti­nent à ne voir que coquet­terie fémi­nine. Alors que depuis trente ans c’est une arme de con­quête des salafistes. J’ig­nore com­ment réa­giront ces indécrot­ta­bles opti­mistes lorsqu’aux…